Avec : Marie-Cécile Godwin

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📜 Contexte

Nextcloud est un logiciel hébergeable sur un serveur distant et offrant des fonctionnalités similaires à Microsoft Office 360, Google Docs / Drive / Meet, etc.

En l’état, le logiciel propose un cœur fonctionnel de partage de fichiers distants (cloud) avec des add-ons divers : édition collaborative de documents, gestion de calendrier, client de messagerie, visioconférence, gestion de contacts, etc. Une communauté de contributrices et contributeurs développe des apps que l’on peut installer au sein de sa propre instance (installation indépendante d’un même logiciel).

Avec une part de marché grandissante (éducation nationale, grands groupes), ce logiciel a une particularité face à la concurrence propriétaire : il est open source, “gratuit” et libre.

Aujourd’hui, la démocratisation des logiciels et plateformes libres fait face à la puissance des GAFAM. Après plusieurs décennies d’acculturation au design persuasif, à l’obsolescence programmée et à une certaine jurisprudence fonctionnelle poussée par les mastodontes du secteur, les logiciels libres, dont Nextcloud, pâtissent d’un retard fonctionnel et visuel qui rendent difficile leur adoption par le plus grand nombre.

Politiquement, utiliser des logiciels libres au quotidien n’est pas sans conséquences : cela veut dire qu’en tant qu’usager·e, on doit s’adapter à des plateformes moins riches, on doit sacrifier nos attaches sociales en quittant des réseaux sociaux populaires, on doit héberger nous-mêmes nos logiciels à un coût parfois important cumulativement. Utiliser des logiciels libres implique également d’avoir un minimum de connaissances techniques : comment fonctionnent l’informatique en général, les réseaux, les services… quand on souhaite passer à l’étape supérieure et auto-héberger des services comme Mastodon ou Peertube, il faut même faire appel à un Administrateur Système dont c’est le métier de gérer des architectures techniques complexes…

En tant que designer, je m’intéresse à la notion de design ouvert (open design), à la société de contribution et aux moyens qu’ont les designers de s’affranchir de la notion de commande pour intervenir dans des espaces où ils et elles font défaut. Je travaille sur des logiciels libres (UX research, UX et UI design) et contribue à divers petits projets libres.

<aside> ⚠️ Objectifs : en mode mini-agence / designOps, nous allons analyser le logiciel NextCloud, ses orientations stratégiques et fonctionnelles ainsi que le contexte dans lequel il est développé. Nous soulèverons des problématiques d’usage que nous jugeons décisives pour répondre à notre objectif de démocratisation de Nextcloud, et proposer des orientations stratégiques d’amélioration de fonctionnalités existantes et de conception de nouvelles fonctionnalités.

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🏆 Rendu

Il n’y aura pas de “rendu” au sens classique du terme (document à rendre en fin de projet). En tant que mini-agence, vous documenterez tout votre processus à mesure de votre progression et publierez tous vos documents, conclusions et conseils sur un mini-site (Notion ou autre).

Exemple de rendu sous forme de mini-site

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🧠 Examen final

Il n’y aura pas d’examen final au sens classique du terme 🙂 vous serez évalué·es sur l’ensemble du projet. Ce qui m’intéresse est la manière dont vous participerez, vous vous approprierez le sujet collectivement et individuellement, et la qualité et la pertinence de vos recommandations.

Tout au long de ce projet moyen, je vous demanderai de documenter au sein d’un mini-site ou d’un document collaboratif :